Yoyo Maeght, auteure de l'ouvrage « La Saga Maeght ». Crédits : DR.
Yoyo Maeght, auteure de l'ouvrage « La Saga Maeght ». Crédits : DR.
« La Saga Maeght », paru chez Robert Laffont à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Fondation Maeght en juillet dernier remporte un vif succès de librairie.
Seule à faire la promotion de son livre, son éditeur étant peu actif dans ce domaine, Yoyo Maeght s’est attachée à mobiliser ses amis Facebook en animant sa page avec une énergie peu commune.
Yoyo Maeght a réussi le tour de force de valoriser l’histoire de sa famille en intéressant quotidiennement ses 8 000 fans avec de nombreuses photos de tableaux ou d’artistes qu’elle a connus.
Un modèle de community management de haut vol au service de la beauté des œuvres et d’un engagement pour l’art incarné par son tant aimé grand père, Aimé Maeght, le créateur de la fondation éponyme.
Aimé Maeght qui, simple ouvrier, deviendra un des plus grands marchands, mécènes et collectionneurs d’art de son temps.
Gros tirage, belles ventes, et classé cet été cinquième dans le tableau des ventes en librairies tenu par l’Express, « La Saga Maeght » a généré 26 séances de dédicaces partout en France.
Par son désir de partager de belles choses, Yoyo Maeght a trouvé un ton juste pour s’adresser personnellement à ses fans. On comprend que ces derniers ont ensuite eu envie de prolonger ce partage.
Quand avez-vous ouvert votre page personnelle Facebook ?
J’ai ouvert ma page en 2008. Mais ce n’est véritablement qu’en avril 2014 que je me suis appropriée Facebook comme outil de publication quotidien.
C’est ma fille qui m’a initié au fonctionnement de ce réseau !
Pourquoi avoir choisi Facebook comme outil principal de promotion de votre livre « La Saga Maeght »?
J’utilise Facebook comme un espace sur lequel je publie des photos d’œuvres d’art, de design, de théâtre ou de cinéma, et qui font partie de l’univers artistique hérité de ma famille.
Les personnes qui me suivent sur Facebook ont eu envie à un moment d’en savoir plus et de plonger dans cet univers fait de rencontres artistiques.
Si Facebook est un outil à la base virtuel, il permet aux personnes qui me suivent de rentrer en contact avec mon univers artistique. Et du coup, cela aiguise leur curiosité.
Ils ont envie d’en savoir plus, de comprendre ce qui me permet de partager avec et pour eux des souvenirs de rencontres artistiques, des scènes de films, etc.
Lorsque je dédicace mon livre en Province, sur 50 dédicaces, 20 proviennent de personnes abonnées à ma page Facebook !
Quelles « conversations » entretenez-vous avec vos fans?
Mes publications sont le reflet de ce que j’aime dans l’art. De plus, quelle simplicité pour rentrer en contact avec les gens !
Jusqu’à récemment, je m’étais un peu retirée du monde de l’art. Il devenait difficile pour les gens de me joindre par courrier et même par courriel.
Savoir aussi que la simple publication d’un message est accessible à toutes les personnes qui me suivent, c’est un gain de temps et d’énergie formidable !
Quelles sont vos publications Facebook les plus populaires ?
Tout d’abord, les documents historiques. Par exemple, une photo où apparaissent Charlie Chaplin, Jacques Prévert, ma mère Paule Maeght et Georges Braque, attablés ensemble à la Colombe d’Or, le fameux restaurant de Saint Paul de Vence.
Cela interpelle les personnes qui rentrent dans une intimité et une époque où les plus grands artistes se côtoyaient quotidiennement.
Puis, j’ai découvert que des publications de photos montrant un détail d’une sculpture par exemple, remportaient un vif succès. Les gens sont curieux, ils aiment un regard personnalisé posé sur un détail… Dans tous les cas, c’est le visuel qui marche.
En résumé, que représente Facebook pour vous ?
À l’époque de mon grand-père, les artistes se fréquentaient pour échanger sur leurs pratiques. Ils se nourrissaient les uns des autres et donc ils se rencontraient souvent, autour d’une bonne table par exemple.
Les communautés artistiques, les salons littéraires ont disparu et Facebook remplace ces lieux. C’est le lieu moderne où une communauté peut échanger des idées…
En savoir plus :
Sa page Facebook : Yoyo Maeght
Son compte twitter : @MAEGHTYoyo
Son livre : La Saga Maeght
Le Blog 360° est allé à la rencontre de Fabien Simode, rédacteur en chef, depuis dix ans, du magazine L'Œil. Esprit véloce, qui a en grande partie contribué au succès d’estime de ce magazine historique, Fabien Simode nous parle de son métier. Passion et discernement font son quotidien professionnel.
Vous sortez tout juste d'une exposition Fabien Simode, quel y était votre rôle ?
Je suis allé voir l'exposition des nommés du prix Artagon qui met en compétition les plus importantes écoles d'art en France, en Belgique, à Monaco et en Suisse, afin de récompenser la jeune création au plus tôt. Mon rôle ? Comprendre ce qui se passe, sentir les tendances, échanger avec les artistes et les acteurs de l'art, bref, être en état de veille permanent afin de pouvoir traduire le monde de l'art dans L'Œil.
Lire la suite >>>“Pour cette 7ème édition, nous avons voulu instaurer un vent de rupture.” De gauche à droite, Lydia Foster, Julie Ackermann, Olivier Alexanian et Thibaut Vignez-Scoth
Lancé en 2010 par quatre étudiants, le Prix Sciences Po pour l’art contemporain reste fidèle à sa double ambition, celle de promouvoir la jeune création tout en sensibilisant à l’art contemporain.
Récompensant chaque année un jeune artiste de moins de 35 ans résidant et travaillant en France, la prochaine édition se déroulera la deuxième quinzaine d’avril dans les locaux de Sciences Po au 28 rue des Saint Pères avec une remise de prix le 26 avril.
Nous avons pour l’occasion rencontré l’équipe à la tête de cette 7ème édition : Julie Ackermann, Olivier Alexanian, Lydia Foster et Thibaut Vignez-Scoth.
Sous l’impulsion de Richard Descoings, Sciences Po s’est véritablement ouvert à de nouveaux horizons. La création du Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain s’inscrit-elle également dans cette ...
Lire la suite >>>Président et fondateur de Artistik Rezo, Nicolas Laugero Lasserre a pris ses fonctions de directeur de l’ICART en novembre 2015. Collectionneur invétéré de street-art et fort d’une expérience de près de 20 ans à l'Espace Pierre Cardin, il a su mettre à profit son expertise en la matière en créant une spécialité en art urbain au sein du MBA en marché de l’art.
En tant que nouveau directeur de l’ICART, quels sont les grands chantiers auxquels vous souhaiteriez vous attaquer pour accroître la visibilité de l’école ?
En trois mois, je pense que le signal du changement a véritablement percuté les esprits.
Bien entendu, je respecte l’institution que représente l'ICART, forte de ses 50 ans d'existence et ses 5 000 anciens mais aujourd’hui c’est une ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
Toutes ses contributions >>>