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Le 'serious game', un moyen efficace d'amener les jeunes générations au musée.
Le 'serious game', un moyen efficace d'amener les jeunes générations au musée.
Comment rajeunir le profil des visiteurs d’un musée ? Le serious game qui combine une intention pédagogique avec des ressorts ludiques est un moyen efficace d’amener les jeunes générations au musée.
Ainsi, le jeudi 12 février 2015, l’Institut du monde arabe a publié le premier jeu vidéo destiné à faire découvrir aux plus jeunes (de 7 à 11 ans) la richesse culturelle du bassin méditerranéen et donc les collections du musée.
L’application Medelia est téléchargeable sur tablettes, smartphones (iOs, Android) et sur le site web du musée. Chaque enfant crée son avatar, résout des énigmes et découvre le patrimoine culturel de six grandes cités médiévales à différentes époques : Constantinople, Damas, Le Caire, Kairouan, Cordoue ou encore Venise.
Le jeu, produit par l’Institut du monde arabe et réalisé par le studio français de développement PinPin Team s’appuie sur un véritable travail scientifique. Des historiens, archéologues et spécialistes de la Méditerranée ont validé en amont les scénarios.
Le 6 mai 2015, à l’occasion du 500ème anniversaire du couronnement de François Ier à la cathédrale de Reims, le Centre des Monuments Nationaux a lancé le jeu vidéo Le Roi et la Salamandre, à destination des 6-12 ans.
Le jeu, également coproduit avec le studio PinPin Team, propulse le joueur dans la vie royale à travers 11 monuments nationaux dont les châteaux d’Azay le Rideau et Rambouillet.
À l’image de l’Institut du monde arabe et du Centre des Monuments Nationaux, les grandes institutions culturelles investissent massivement le champ du serious game. Le jeu n’est plus perçu comme un gadget anecdotique, mais devient un outil de médiation engageant pour les jeunes.
À découvrir : Le Roi et la Salamandre et Le jeu Medelia
Chef du projet Pass Culture
"Une création d'état façon start up"Sebastian Sachetti, chef du projet Pass Culture
Le processus d’élaboration du Pass Culture s’est voulu collaboratif sur un mode Start up d’Etat. Sébastian Sachetti, qui a conçu et organisé cette co-production, explique comment l’Etat a su mobiliser les futurs jeunes bénéficiaires et les professionnels de la culture. Et inventer les formes d’un nouveau service accessible pour 800 000 jeunes à partir de leurs 18 ans.
Au terme de quel parcours avez-vous été désigné pour imaginer les contours du Pass Culture ?
Sebastian Sachetti : Depuis la sortie de l’ENA, où j’étais inscrit comme élève étranger, j’ai alterné des postes dans le public et le privé, toujours dans le domaine culturel et avec une approche financière. Dans l'audiovisuel, notamment, au Brésil et en France, j’ai mené des négociations pour la production et la distribution de films. ...
Lire la suite >>>Carl Van Eiszner, éditions Place des Victoires
Antoine Godbert, directeur général de l'Abbaye Royale de Fontevraud
Par FRANÇOIS BLANC
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