Art 360° by Communic'Art,
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Comment communique MUSEUM, la chaîne de l'art ?
Artistes | Arts | Institutions | Médias
Daniel Bernard | 25.04.2018 | 11:23

MUSEUM, la chaine de l'art de l’offre Canal


Daniel Bernard
Journaliste
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L’art est partout, peu à la télévision. Ce constat est à l‘origine de MUSEUM, disponible dans l’offre Canal. Un an après le lancement de la chaîne de l’art, le 25 avril 2017, le directeur général Sébastien Meyssan expose au Blog Art 360° le "making of" d’une communication ciblée.
 
MUSEUM s’adresse aux amateurs éclairés, c’est-à-dire les 2 millions de personnes qui fréquentent, de manière occasionnelle ou plus régulière, les expositions. Comment les atteindre ?
 
Sébastien Meyssan : Dès la création de la chaîne, nous savions que, trop pointue, Museum découragerait le grand public et, trop classique, elle se couperait de la frange active du monde culturel.
La grille a donc été construite dans le souci d’un certain équilibre : des documentaires académiques, pour divertir et transmettre tout en restant ambitieux, et des programmes plus pointus, affichant un parti pris d’innovation mais sans élitisme.
 
Pourquoi avoir cherché d’abord à acquérir une légitimité auprès des professionnels ?
 
Sébastien Meyssan : L’objectif d’un média de masse étant d’être accessible au plus grand nombre, nous avons agi sans originalité, par cercles concentriques, en pariant que les plus avertis seront nos ambassadeurs auprès d’un public plus large. Priorité : les patrons de musée, galeristes et artistes. Ces personnes sortent beaucoup et ne "consomment" pas la chaîne, mais doivent en avoir une bonne image.

Nous avons donc conçu des programmes pour eux, en leur offrant même accès à ces images, avec la possibilité de les rediffuser par Vimeo ou de les insérer sur un site institutionnel ou un blog.

Simultanément, nous avons ciblé les institutionnels de la culture comme le CSA ou le CNC, pour inscrire Museum dans leur paysage mental. Enfin, à destination des médias, nous avons communiqué sur des programmes exceptionnels, notamment les week-ends où nous avons pris le parti de casser notre grille pour coller à l’inauguration d’une exposition ou célébrer tel artiste.

 
Comment tisser aussi des partenariats entre la chaîne et des marques ?
 
Sébastien Meyssan : La publicité n’est pas au cœur de notre business model, mais le rôle des marques est primordial. Quand LVMH organise ses Journées particulières, notre vocation est de montrer les lieux de création exceptionnellement ouverts au public.

Quand une marque comme Lexus fait évoluer son 4x4 hybride dans une ville "arty", quand HSBC ou la Fondation Carmignac soutiennent la création photographique, on peut envisager des coproductions. Pour le "brand content", nos équipes sont mieux outillées qu’une grande agence généraliste.

 
En France, comme ailleurs, seuls les plus de 50 ans regardent encore la télévision. Dans le secteur de l’information culturelle, comment adapter ses programmes et sa communication ?
 
Sébastien Meyssan : S’agissant d’une télé payante nécessitant une appétence pour l’art, l’âge moyen des téléspectateurs est bien au-delà des 50 ans ! Mais ces personnes souhaitent qu’on leur parle comme à des plus jeunes. Museum propose une télé d’aujourd’hui : sur la forme, le factual entertainment plutôt que le vieux docu didactique et, sur le fond, l’ouverture au street art et même au selfie !
 
Pourquoi une nouvelle chaîne comme MUSEUM  utilise-t-elle les méthodes traditionnelles de communication ? 
 
Sébastien Meyssan : Dans une phase de légitimation, Museum ne néglige pas les médias classiques. Pour toucher le Louvre, Orsay ou le palais de Tokyo, le digital ne suffit pas. Ce n’est pas pour rien si Netflix a acheté un réseau d’affichage et le papier garde un impact statutaire. Nous avons mené une campagne 50% digitale, 25% print et 25% affichage, y compris sauvage. Les gens m’ont parlé d’abord de l’affichage, peut-être d’ailleurs parce qu’on n’attendait pas ça d’une petite chaîne.
 
Et sur le digital, mesurez-vous l’impact ?
 
Sébastien Meyssan : Comment mesurer le retour sur investissement d’un compte Instagram sur lequel des amateurs d’art en photographient d’autres en train d’admirer des œuvres ? Pour ma part, je crois à la multiplication des points de contact, avec une expression différente en fonction de la cible à laquelle on s’adresse.

Prenons l’exemple de Nike : la marque a commencé à vendre la même paire aux yuppies surmenés, aux branchés sortant de boite de nuit, aux sportifs du dimanche en salle de gym et aux jeunes basketteurs de Brooklyn. Plusieurs cibles, un seul produit. Museum adopte la même démarche pour promouvoir, par exemple, son cours de dessin.

En annonce presse, impossible de cibler les téléspectateurs qui cherchent la technique pure et ceux qui attendent un programme convivial. Mais notre bande-annonce se décline en 4 versions différentes, pour l’enfant de 10 ans, pour sa mère qui sera prescriptrice, pour un étudiant des Beaux-Arts ou pour un jeune  adulte.

 
La communication de Museum, c’est un poste généraliste, un autre dédié au digital et deux personnes au marketing partenariat. C’est peu !
 
Sébastien Meyssan : Compte tenu de nos moyens, la priorité, c’est le développement des partenariats. Pour être présents, avec notre logo, sur les affiches et les supports de communication, mais aussi pour offrir à nos abonnés des invitations et développer notre notoriété.

Nous allons également rééditer des opérations comme 48 h à Bordeaux, qui nous a fait connaître dans le Sud-Ouest grâce à un focus sur les arts numériques et un concours plus grand public où deux photographes devaient produire en une heure la meilleure photo. Enfin, paradoxalement, nous avons négligé la vidéo dans notre communication. Dorénavant, nos équipes tournent systématiquement un contenu spécifique pour Facebook et pour notre site.

 

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Lady Gaga est-elle devenue la Vénus de l'art contemporain ?
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 07 November 2013 | 03:11

Fruit de l'imagination de Jeff Koons, la pochette de l'album ARTPOPde Lady Gaga ose le rapprochement avec Botticelli.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Après sa participation à des performances filmées dans le cadre d’une campagne visant à financer le projet de l’Institut Marina Abramovic, Lady Gaga confirme sa qualité de muse des plus grands artistes contemporains.

Celle que l’on surnomme Mother Monster a récemment annoncé, parallèlement à la sortie de son album ARTPOP, la tenue d’un événement intitulé « artRAVE », qui présentera les fruits d’une collaboration entre la chanteuse et les artistes Jeff Koons, Inez & Vinoodh, Robert Wilson et Abramovic à nouveau. Le 5 octobre dernier, Lady Gaga dévoila sur Twitter des images évoquant La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, montrant bien que l’obsession de Koons pour Vénus avait déteint sur elle.

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Qui sont donc les Paper Dolls ? La fondation Pierre Bergé – YSL lève le voile.
Design | Médias
PASCALE GUERRE | 05 November 2013 | 05:11

Les Paper Dolls d'Yves Saint Laurent : Ivy et son ensemble de jour "Gallun", Vera et son manteau de cocktail "Pierre de Lune" et Suzy et sa robe du soir "Lise" dans la "Maison de Couture" des archives du site de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent.


PASCALE GUERRE
Directrice d’édition
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C'est avec la volonté de partager avec le plus grand nombre l'oeuvre d'Yves Saint Laurent que la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent a décidé de rendre accessible ses archives sur son site au fur et à mesure de leur numérisation.

Depuis le 17 juin dernier, il est possible d’apprécier le thème Paper Doll, qui ne compte pas moins de onze poupées de papier dont certaines à l'effigie des mannequins de l'époque et leur propre garde-robe. 443 vêtements  et 105 accessoires ainsi que sept patrons et programmes de collections réalisés par Yves Saint Laurent, avant ses débuts chez Christian Dior, entre 1953 et 1955. 

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Un curateur sommeille en vous ? Le Curate Award peut vous lancer !
Arts | Design
MARIE DUFFOUR | 04 November 2013 | 05:11

Si la curation est votre vocation, le Curate Award co-organisé par la Fondation Prada est fait pour vous.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Le Curate Award est une initiative commune à la Fondation Prada et à l’Autorité des musées du Quatar dont l’objectif est à la fois de stimuler l’intérêt pour la curation et de récompenser les approches innovantes de cette pratique.

Le gagnant de cette compétition aura la responsabilité de la curation d’une expostion organisée au Quatar ou en Italie. Le juré du concours est composé entre autres d’Hans Ulrich Obrist, Rem Koolhaas, Miuccia Prada, Nadine Labaki et Sheikha al Mayassa (la princesse du Quatar).

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Souhaitez-vous devenir mécène ? Le Louvre a besoin de vous !
Institutions | Mécénat | Médias
MÉLANIE MONFORTE | 31 October 2013 | 11:10

Tous Mécènes : le Louvre sollicite à nouveau les internautes pour la restauration de son patrimoine


MÉLANIE MONFORTE
Chargée de communication
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Après les succès des précédentes campagnes « Tous Mécènes », Le Louvre fait de nouveau appel à son public. Les dons serviront cette fois à financer la restauration de la Victoire de Samothrace, statue emblématique du musée Parisien au même titre que la Joconde.

Cette restauration concerne également l’escalier de Daru. Outre l’importance de ce dernier pour la circulation des visiteurs, c’est un élément essentiel de la scénographie de cette statue représentant la déesse Niké sur la proue d’un bateau.

Sur les 4 millions d’euros nécessaires, 1 million devra être levé grâce à cette campagne adressée aux particuliers, le reste provenant d’entreprises privées.

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