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ANGÉLIQUE AUBERT Consultante chez m-O conseil "Il est encore difficile de pénétrer le monde de l’art quand on a commencé sa carrière dans d’autres univers"
Arts | Marché | Mécénat
Daniel Bernard | 10.09.2018 | 12:27

Angélique Aubert


Daniel Bernard
Journaliste
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Après 5 ans passés chez le promoteur immobilier Emerige à développer les projets artistiques aux cotés de Laurent Dumas, Angélique Aubert rejoint le cabinet de conseil en recrutement m-O conseil, afin de développer un département dédié au recrutement dans le monde de la culture et lance une activité de conseil en projets culturels. Questions sur un parcours passion...

Longtemps vous avez mené des projets au sein de grandes entreprises. Quelle envie vous pousse à proposer aujourd’hui deux offres, l’une de recrutement culturel, l’autre de conseil pour collectionneur, mais à votre compte ?

Angélique Aubert : Mon fil rouge, c’est la diffusion de l’art. Aujourd’hui, un amateur d’art qui a envie d’acquérir quelques œuvres ne sait pas forcément comment s’y prendre. Pour entrer dans l’univers des galeries et des artistes contemporains, il faut un passeur.

Quant à l’entreprise qui envisage de faire entrer l’art dans le quotidien de ses salariés, ou bien d’associer son nom à un projet de mécénat, elle n’a pas forcément les ressources humaines pour définir une stratégie et pour la mettre en œuvre. C’est pourquoi, jusqu’à présent, seules les grandes fortunes et les grosses structures ont osé sauter le pas.

Aujourd’hui, je voudrais aider tous les autres ! Après avoir travaillé à l’échelle de la Société générale, puis accompagné Laurent Dumas, je m’adresse à des entreprises intermédiaires et à des collectionneurs plus novices. Parallèlement, je rejoins m-O conseil, un cabinet de recrutement, pour y développer le pôle culture. Mon ressort, c’est de lancer de nouveaux projets !

Le profil-type des collectionneurs en devenir, selon vous, c’est l’avocat de Bordeaux ou le notaire de Mulhouse ?

Angélique Aubert : Le dynamisme de l’économie française n’est pas le monopole des grandes entreprises dont le siège social est à Paris. Partout en France, des entrepreneurs font vivre des structures intermédiaires, parfois très prospères. Dans les cosmétiques, l’agro-alimentaire, ou l’immobilier, par exemple, ces entreprises ont intérêt à utiliser les règles du mécénat pour fédérer leurs équipes ou renforcer l’identité de leur marque.

Mes contacts au sein des fédérations professionnelles, des cercles et des groupements patronaux le confirment : l’art est bon pour l’entreprise ! A titre personnel aussi, un avocat, le fondateur d’une start-up ou un vigneron doit pouvoir être accompagné pour faire les bons choix, d’un point de vue patrimonial aussi bien qu’artistique.

Faire rencontrer les bonnes personnes, intégrer les bons réseaux, c’est mon métier. En outre, je m’adresse aussi à des collectionneurs déjà initiés qui voudraient changer de dimension.

Quelles expériences professionnelles nourrissent votre enthousiasme pour l’art contemporain ?

Angélique Aubert : J’entends parfois une certaine désillusion à propos de l’art contemporain, mais je ne le partage pas. J’ai découvert ce milieu après avoir commencé ma carrière dans un autre secteur, celui de la presse financière. Pendant 10 ans, au sein du groupe l’Expansion, j’ai pris en charge les relations extérieures et les relations presse de la Tribune, avant de participer à la transformation de 3615 Bourse en une plate-forme numérique qui proposait un fil d’info et une galerie marchande en BtoB.

Pour moi, le tournant a été l’achat, par le patron de cette filiale, de la première œuvre d’art virtuelle. C’était juste un code, qui permettait de voir une œuvre de Fred Forest sur internet, vendu aux enchères par Me Binoche. A partir de cette histoire, l’idée est venue de monter N@rt, la première start-up dédiée à l’art, qui proposait de l’info artistique en ligne et des chroniques d’expositions. Dans la fièvre de l’internet, on a pu racheter le Journal des arts et l’œil.

Pour la première fois dans ma vie professionnelle, j’ai vu comment l’art pouvait bouleverser des routines. Quand la bulle a explosé et qu’il a fallu revendre le Journal des arts et l’Œil, j’ai quitté le groupe et le monde de la presse, sans renoncer à ma passion pour l’art.

Quand vous avez rejoint la Société Générale, la banque était quasi novice dans l’art.

Angélique Aubert : L’une de mes premières missions, en tant que spécialiste de la communication numérique, a été de monter un événement pour valoriser le début de collection constitué, soit 150 œuvres environ. J’ai monté cet événement alors que je travaillais pour N@rt.

Puis, alors qu’à l’époque, l’activité de mécénat artistique était plutôt tournée vers la musique, le président Daniel Bouton a accepté d’augmenter l’implication de la Société générale dans d’autres champs artistiques.

A partir de 2003, la collection s’est développée et a commencé à tourner dans les musées de province, avec une sensibilisation des collaborateurs et des clients. Au siège de la Défense, où travaillent 13000 personnes, nous avons monté des conférences et proposé des visites guidées et des rencontres avec des artistes.

Pour la banque, l’art était un moyen de faire parler d’elle autrement, à Paris, en province et aussi dans les pays de l’Europe de l’Est où elle est présente. L’art a été le trait d’union, entre les différents métiers et les différents lieux, concrétisé notamment par une newsletter et un site dédié, www.collectionsocietegenerale.com.

Quand nous avons lancé un appel à candidature interne pour impliquer les collaborateurs dans le processus des acquisitions, le succès a surpris tout le monde. Notre équipe n’était pourtant que de trois personnes et le coût, minime, par rapport aux autres axes de sponsoring.

Pour Emerige, le promoteur immobilier pour lequel vous avez travaillé les cinq années suivantes, quel a été le bénéfice d’image ?

Angélique Aubert : Le président fondateur Laurent Dumas collectionnait déjà, mais ne développait pas de communication sur l’art. Avec un département du mécénat artistique au sein d’Emerige et la création du fonds de dotation, il a pu lier sa passion de collectionneur à son univers professionnel. L’activité de promotion immobilière est désormais indissociable d’un écosystème artistique qui implique des galeries, des curateurs et aussi des écoles d’art autour de la bourse Révélations que nous avons mis en place avec Gaël Charbau.

Les collaborateurs travaillent entourés d’œuvres qui sont accompagnées de cartel volontairement explicites. Ils sont conviés à des visites de musées, à des expositions. Tout comme la charte d’engagement autour de «1 immeuble/1 œuvre», ces actions de mécénat artistique font de Laurent Dumas un promoteur à part et participent de la valeur de son groupe.

Les ponts, c’est justement l’autre volet de votre nouvelle vie, à travers le recrutement dans le secteur culturel...

Angélique Aubert : Du point de vue des ressources humaines, le milieu de l’art contemporain est un monde clos. Le bouche-à-oreille fonctionne, mais condamne les institutions, les fondations, les musées et les entreprises investies dans la culture à recruter dans un milieu restreint. Il est encore trop difficile d’y pénétrer quand on a commencé sa carrière dans d’autres univers, même lorsqu’ils sont aussi proches que le luxe et la mode.

Au sein du cabinet m-O conseil, je voudrais ouvrir les portes, solliciter des talents non seulement en France mais aussi à l’étranger. Linkedin, profil culture et les chasseurs de tête tombent un peu dans l’enfermement algorythmique, je compte bien remettre de l’enthousiasme et du mouvement, bref, de la vie, dans tout cela !

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Quelle stratégie pour le mécénat d'entreprise ? L’exemple des Galeries Lafayette.
Arts | Design | Mécénat
MÉLANIE MONFORTE | 08 November 2013 | 11:11

Déjà mécène d'importantes manifestations culturelles, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d'un fondation à même d'accroitre encore son rayon d'action dans les arts et la culture.


MÉLANIE MONFORTE
Chargée de communication
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Acteur majeur du mécénat culturel en France, le groupe Galeries Lafayette s’engage régulièrement dans l’organisation et la promotion d’événement culturel de grande envergure.

La récente participation à la grande exposition « Dynamo : Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 » tenue l’été dernier au Grand Palais, est un bon exemple de cet engagement en faveur de la création contemporaine dans les domaines de l’art, de la mode et du design. 

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Lady Gaga est-elle devenue la Vénus de l'art contemporain ?
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 07 November 2013 | 03:11

Fruit de l'imagination de Jeff Koons, la pochette de l'album ARTPOPde Lady Gaga ose le rapprochement avec Botticelli.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Après sa participation à des performances filmées dans le cadre d’une campagne visant à financer le projet de l’Institut Marina Abramovic, Lady Gaga confirme sa qualité de muse des plus grands artistes contemporains.

Celle que l’on surnomme Mother Monster a récemment annoncé, parallèlement à la sortie de son album ARTPOP, la tenue d’un événement intitulé « artRAVE », qui présentera les fruits d’une collaboration entre la chanteuse et les artistes Jeff Koons, Inez & Vinoodh, Robert Wilson et Abramovic à nouveau. Le 5 octobre dernier, Lady Gaga dévoila sur Twitter des images évoquant La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, montrant bien que l’obsession de Koons pour Vénus avait déteint sur elle.

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Qui sont donc les Paper Dolls ? La fondation Pierre Bergé – YSL lève le voile.
Design | Médias
PASCALE GUERRE | 05 November 2013 | 05:11

Les Paper Dolls d'Yves Saint Laurent : Ivy et son ensemble de jour "Gallun", Vera et son manteau de cocktail "Pierre de Lune" et Suzy et sa robe du soir "Lise" dans la "Maison de Couture" des archives du site de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent.


PASCALE GUERRE
Directrice d’édition
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C'est avec la volonté de partager avec le plus grand nombre l'oeuvre d'Yves Saint Laurent que la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent a décidé de rendre accessible ses archives sur son site au fur et à mesure de leur numérisation.

Depuis le 17 juin dernier, il est possible d’apprécier le thème Paper Doll, qui ne compte pas moins de onze poupées de papier dont certaines à l'effigie des mannequins de l'époque et leur propre garde-robe. 443 vêtements  et 105 accessoires ainsi que sept patrons et programmes de collections réalisés par Yves Saint Laurent, avant ses débuts chez Christian Dior, entre 1953 et 1955. 

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Un curateur sommeille en vous ? Le Curate Award peut vous lancer !
Arts | Design
MARIE DUFFOUR | 04 November 2013 | 05:11

Si la curation est votre vocation, le Curate Award co-organisé par la Fondation Prada est fait pour vous.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Le Curate Award est une initiative commune à la Fondation Prada et à l’Autorité des musées du Quatar dont l’objectif est à la fois de stimuler l’intérêt pour la curation et de récompenser les approches innovantes de cette pratique.

Le gagnant de cette compétition aura la responsabilité de la curation d’une expostion organisée au Quatar ou en Italie. Le juré du concours est composé entre autres d’Hans Ulrich Obrist, Rem Koolhaas, Miuccia Prada, Nadine Labaki et Sheikha al Mayassa (la princesse du Quatar).

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