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OLIVIER MARIAN CO-FONDATEUR D’ARTEïA "Sécurité et confidentialité des données sont une priorité pour nous collectionneurs"
Arts | Marché
Daniel Bernard | 25.01.2019 | 15:31

Olivier Marian, co-fondateur d'Arteïa


Daniel Bernard
Journaliste
Biographie >>>

Olivier Marian, CSO et co-fondateur d’Arteïa, la puissante plate-forme de catalogage de collections d’art commercialisée depuis septembre 2018, décrit pour le blog Art 360 by Communic’Art les fonctionnalités qui font sa différence. Il revient également sur la question de la nécessaire communication à mettre en œuvre au-delà du « bouche à oreille » traditionnel du secteur.

CSO et co-fondateur d’Arteïa, vous avez une double expérience d’ingénieur en informatique et de collectionneur, bien utile en l’espèce ?

Olivier Marian : En effet, je suis ingénieur en informatique, entrepreneur et investisseur, mais aussi collectionneur.

Mes parents sont de grands collectionneurs d’art, et ne trouvant pas d’outil satisfaisant sur le marché, j’avais créé ma propre base de données pour gérer cette collection familiale.

J’ai ensuite rencontré en 2016 des personnes proposant justement de créer une solution professionnelle pour les collectionneurs.

J’ai rejoint Arteïa à sa création en tant qu’actionnaire, et je participe directement à son développement, en utilisant mon expertise informatique et ma connaissance du marché de l’art. Les deux font sens, aujourd’hui plus que jamais.

Arteïa rassemble des fondateurs très expérimentés et complémentaires, avec Philippe Gellman, CEO, collectionneur, fondateur et dirigeant de Bourse Direct, Marek Zabicki, CTO, Docteur en mathématiques et expert en technologie blockchain, Hugues et Marie Taittinger, collectionneurs passionnés très impliqués dans le monde de l’art.

Arteïa, plate-forme de catalogage de collections d’art, est accessible et commercialisée depuis septembre 2018. Quelles sont ses caractéristiques ?

Olivier Marian : Arteïa a été créé par des collectionneurs, pour des collectionneurs. Arteïa est une plateforme totalement indépendante de tous les acteurs du marché de l’art.

Arteïa, c'est une solution de catalogage hyper sécurisée, aboutie, intuitive, qui facilite le recensement, la visualisation, la logistique, l'optimisation financière et le partage d’une collection. Les fonctions de catalogage sont très complètes tout en offrant une interface très agréable et simple à utiliser.

Etant nous-mêmes collectionneurs, nous avons bien compris dès la conception du produit le besoin d’offrir le meilleur niveau de sécurité et de confidentialité des données.

Le tableau de bord synthétise les données financières : valeur de marché (achat et vente), estimation à date, valeur assurantielle.

Arteïa est accessible sur ordinateur, tablette et mobile, et offre une gestion multi-utilisateurs avec des droits d’accès différents selon l’utilisateur (lecture, écriture, modification ou suppression des données)

Nous proposons également des services pour aider les utilisateurs à migrer les informations qu’ils possèdent, sur un fichier Excel par exemple, vers notre solution.  

Il est possible de créer en quelques clics des sites web publics ou protégés par un mot de passe pour créer des expositions virtuelles de votre collection.

Il existe trois niveaux d’abonnements : Light, Standard, Premium, de 9,5€ à 295€/mois pour la formule Premium qui propose entre autres 5 utilisateurs et un nombre d’œuvres illimité…

Arteia s’adapte à tous les profils de collectionneurs, qu’ils soient amateurs ou confirmés. Arteïa a été pensée pour être la plus complète possible, pour satisfaire les collectionneurs les plus exigeants. Bref c’est une solution sans pareille.

Arteïa a engagé une campagne de communication. Quel est la cible de cette communication, quels sont les objectifs visés à court et moyen terme et quelles premières retombées avez-vous pu mesurer ?

Olivier Marian : Le bouche à oreille est souvent très efficace dans le marché de l’art où de nombreux acteurs se rencontrent régulièrement à l’occasion des foires et divers événements artistiques dans le monde.

De plus en plus de personnes connaissent maintenant notre solution qui facilite la gestion des assurances, des contrats, des prêts, des transports et la localisation des œuvres. Le fait que notre solution permette de suivre la valorisation de sa collection à travers le temps, basée sur les valeurs d’acquisition, les estimations ou les valeurs assurantielles des œuvres, est également très appréciée et suscite la curiosité.

Cependant nous avons voulu accélérer notre développement et nous faire connaitre plus rapidement, en faisant appel à l’agence Communic’Art pour communiquer sur les qualités de nos solutions.

Il s’agit d’être visible auprès des divers acteurs de ce marché qui tous peuvent bénéficier des services proposés par Arteïa.

Site internet, campagnes de relations presse, animations sur les réseaux sociaux, participation et sponsorisation de conférences comme le ArtMarketDay au centre Pompidou en novembre 2018, interventions dans de nombreuses assemblées de professionnels sont autant d’actions menées en cohérence en France, en Belgique et en Angleterre, nos marchés de lancement.

Arteïa, ambitionne de réconcilier nouvelles technologies et confidentialité. Quels sont les arguments propres à conforter les collectionneurs ?

Olivier Marian : Collectionneurs nous-mêmes, et premiers utilisateurs de notre solution, nous avons les mêmes exigences que nos clients.

Nos équipes - qui cumulent des dizaines d’années d’expérience dans la technologie et le traitement sécurisé de données - ont travaillé plus de deux ans pour garantir les deux points essentiels de notre cahier des charges: sécurité et confidentialité.

Arteïa n’a pas accès aux données de ses clients. Seul le collectionneur sait ce qu’il a dans sa collection ! Il est libre de partager, ou non, telle information, telle œuvre, à destination de tel ou tel public.

Quelles solutions techniques avez-vous retenues pour garantir cette promesse de sécurité et de confidentialité?

Sans dévoiler toutes nos solutions, disons par exemple que nous avons choisi de créer une base de données par collectionneur. Nous proposons en outre le système de double authentification - Two-factor authentification de Google Authenticator - pour se connecter à la plateforme.

Nous avons également choisi OVH comme hébergeur, leader européen qui protège également la sécurité et la confidentialité des données qu’il héberge. Il a notamment hébergé les serveurs de Wikileaks, malgré les pressions pour accéder aux informations ou faire fermer le site.

Arteïa s’est rapprochée de l’éditeur Cahiers d’art pour créer Raisonline une nouvelle offre de catalogue raisonné, digitalisée ancré dans la blockchain. Quel est l’apport de la blockchain ?

Olivier Manian : Dans une base de données classique, les informations sont écrites par un utilisateur autorisé. Mais elles peuvent être modifiées ou effacées, non seulement par cet utilisateur ou un autre utilisateur autorisé, mais aussi par un hacker !

La blockchain permet de sécuriser une base de données en ne permettant l’écriture d’informations que par des personnes autorisées, utilisant une signature digitale encryptée, et en ne permettant pas les modifications ou suppression de ces informations par la suite.

Bien sûr, il est possible d’enregistrer des informations complémentaires ou correctives, mais l’historique est visible facilement. On sait qui a écrit quoi, et quand.

Ce dispositif est particulièrement adapté au cas d’un catalogue raisonné.

L’artiste ou les ayants droit peuvent inscrire les informations d’une œuvre dans le catalogue raisonné digital, et cette base digitale, facilement consultable via un site web selon des accès définis, ne peut être modifiée.

Pour une œuvre d’art, le fait d’être ou de ne pas être recensée dans un catalogue raisonné peut avoir un impact très important sur sa valeur. Il était donc nécessaire de proposer une solution digitale très sécurisée. l’offre de Raisonline est une des applications évidentes de la blockchain.

 

www.arteia.com

Belgium, Avenue de l’Échevinage 8, Bruxelles 1180

United Kingdom, 71-75 Shelton Street, London WC2H 9JQ

 

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Peut-on expliquer l’actualité par l’art contemporain ? Libé éprouve l'idée.
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 09 April 2014 | 08:04

A l’occasion de 40e Foire internationale d’art contemporain, Libération a transformé ses pages en exposition temporaire pour y accrocher quelques pièces qui devraient permettre d'illustrer l'actualité.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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En ce jeudi 24 octobre, jour d'ouverture de la FIAC à Paris, NonPrintingCharacter invite de nombreux curateurs à illustrer avec des oeuvres d'art contemporain des articles du quotidien national français Libération.
 
NonPrintingCharacter (NPC) s’efforce de sortir l’art contemporain des contextes d’exposition ou de critique pour le faire résonner dans le contexte plus vaste et plus accessible de l’actualité.

Saisissant à la lettre la fameuse maxime de Robert Filiou « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », NPC fait surgir dans le flux incessant de l’information politique, sociale, économique, sportive, scientifique ou culturelle, des œuvres et des artistes.

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Terminé le catalogue papier ? Un musée municipal ose le tout digital.
Arts | Institutions | Médias
MARIE DUFFOUR | 09 April 2014 | 07:04

Edouard Dantan est exposé au Musée des Avelines en ce moment. Jusqu'au 2 mars 2014, au 60 rue Gounod - 92210 Saint-Cloud


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Dans le cadre d'une exposition sur le peintre clodoaldien Edouard Dantan, le musée des Avelines a numérisé le livre de raison de l'artiste et propose un catalogue numérique de ses oeuvres comme pour les collections du musée en juin 2010.

Une esquisse de catalogue raisonné de cet artiste injustement méconnu a été conçue à partir du Livre de raison tenu par Édouard Dantan de 1869 à la fin de sa vie. Il est consultable en ligne.

Chaque oeuvre dispose d'une notice détaillée ainsi que de visuels. Une recherche simple et une recherche multi-critères sont mises à disposition pour y accéder.
 

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Miss Dior embaume le Grand Palais

Coup de pub ou véritable manifestation culturelle ?
Artistes | Arts | Médias
MÉLANIE MONFORTE | 09 April 2014 | 07:04

La Maison Dior a demandé à 15 femmes artistes venues du monde entier de créer une œuvre autour de cette fragrance au flacon motif pied-de-poule.


MÉLANIE MONFORTE
Chargée de communication
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Avant d’être couturier, Christian Dior était un galeriste réputé qui eut la chance d’exposer et de côtoyer Bernard Buffet, Joan Miró, Salvator Dalí, Man Ray ou Giacometti.

Dans la continuité de ce lien historique avec l’art, Dior met en avant son parfum emblématique "Miss Dior". Les univers de la Mode, de l’Art et du Design se confondent de plus en plus, c’est un fait. Cet événement est-il un moyen de placer le petit monde de la couture au centre des institutions culturelles les plus prestigieuses ou le signe d’un retour à une période dorée de la création artistique lorsque stylistes et plasticiens ambitionnent de travailler ensemble au service de l’art et du beau ?

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Quels sont les enseignements des entretiens du mécénat 2013 ?
Institutions | Mécénat
PASCALE GUERRE | 09 April 2014 | 07:04

En 2013, le ministère de la Culture et de la Communication célèbre les dix ans de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations.


PASCALE GUERRE
Directrice d’édition
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Les « Entretiens du mécénat » se sont déroulés les 5 et 6 novembre, au Grand Palais à Paris. Organisés par la mission du mécénat du ministère, dans le cadre des 10 ans de la « loi Aillagon » du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations les Entretiens ont permis de témoigner de l'initiative, de la richesse et de la diversité des actions encouragées par le dispositif de 2003.

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